Litha – La Fête Viking du Solstice d’Été

23 Juil, 2025Culture viking

Imaginez des guerriers barbus dansant autour d’un brasier. Leurs visages sculptés par l’ombre et la flamme. Leurs voix rauques scandant des incantations millénaires. Cette scène n’est pas tirée d’un film hollywoodien. Elle était réalité chaque 21 juin dans la Scandinavie ancestrale.

Litha, la fête du solstice d’été viking, demeure aujourd’hui méconnue du grand public. Pourtant, cette célébration païenne révèle l’âme profonde des peuples nordiques. D’ailleurs, son influence traverse encore nos traditions modernes. Effectivement, de Midsommar suédois aux feux de la Saint-Jean, son héritage perdure.

Mais qu’est-ce qui rendait cette fête solsticiale si capitale ? Pourquoi nos ancêtres vikings accordaient-ils tant d’importance au jour le plus long ? La réponse nous plonge dans un univers où mythologie et astronomie fusionnaient harmonieusement.

Qu’est-ce que Litha ? Origines de la fête du Solstice d’été viking

Avant de devenir une célébration néo-païenne prisée des modernes, Litha fut d’abord un mot mystérieux, un souffle oublié dans les vieux grimoires anglo-saxons. Derrière ce nom se cache un enchevêtrement d’étymologies, de traditions régionales et de rythmes cosmiques, qui forment le socle sacré du solstice d’été chez les peuples nordiques.

prière d'une prêtresse et völva nordique pendant le solstice d'été

L’étymologie de Litha dans les sources historiques

Un moine anglo-saxon révèle le premier secret. Bède le Vénérable, dans son De temporum ratione (725 après J.-C.), mentionne « Litha ». Ce terme désignait alors les mois de juin et juillet chez les Anglo-Saxons. Néanmoins, ses origines linguistiques divisent encore les experts.

Certains philologues y décèlent une racine proto-germanique signifiant « naviguer ». D’autres évoquent le vieux norrois hlíð, évoquant la « pente » du soleil. Cependant, l’hypothèse la plus séduisante relie Litha au grec lithos (pierre). Effectivement, cette connexion évoque les cercles mégalithiques dédiés au solstice d’été.

La linguistique historique révèle une réalité troublante. Car ce mot était probablement prononcé différemment par nos ancêtres vikings. Ainsi, les variations dialectales compliquent notre compréhension actuelle.

Litha vs Midsommar : Les différentes appellations nordiques

Les peuples scandinaves ne parlaient pas tous de « Litha ». Au contraire, ils utilisaient leurs propres appellations nordiques selon les régions. Cette diversité linguistique reflétait la richesse culturelle des clans vikings.

En Norvège et au Danemark, « Midsunarblót » dominait le vocabulaire rituel. Ce terme composé signifie littéralement « sacrifice du milieu de l’été ». Par conséquent, il révèle l’importance religieuse de cette fête solsticiale. D’ailleurs, le mot blót évoque directement les offrandes aux dieux.

La Suède privilégiait « Midsommar », terme encore utilisé aujourd’hui. Cette appellation plus moderne fut probablement adoptée tardivement. Néanmoins, elle conserve l’essence originelle de la célébration. Effectivement, « milieu de l’été » traduit parfaitement la conception temporelle viking.

L’Islande médiévale employait « Sumarmál » (temps d’été) dans ses sagas. Cependant, cette désignation englobait une période plus vaste. Car les Islandais divisaient l’année en seulement deux saisons principales.

La place de Litha dans la roue de l’année viking

Nos ancêtres vikings concevaient le temps de manière cyclique. Ainsi, leur calendrier païen s’articulait autour de huit fêtes majeures. Cette « roue de l’année » structurait toute l’existence sociale et spirituelle. D’ailleurs, chaque célébration marquait une transition cosmique importante.

Litha occupait une position stratégique dans ce cycle sacré. Elle succédait à Beltaine (1er mai), fête de la renaissance printanière. Par conséquent, le solstice d’été marquait l’apogée de la puissance solaire. Cependant, il annonçait simultanément le déclin vers Lughnasadh (1er août).

Cette tradition nordique révèle une philosophie temporelle sophistiquée. Car les Vikings comprenaient intuitivement l’alternance des énergies cosmiques. Effectivement, leur sagesse ancestrale intégrait harmonieusement cycles naturels et activités humaines.

L’été viking commençait officiellement lors du sumarmál (avril-mai selon nos calendriers). Donc, juin représentait effectivement le « cœur » de la saison chaude. Cette conception explique pourquoi Midsommar signifie « milieu de l’été » plutôt que « début ».

Déesse viking Sol entourée des dieux vikings Thor et Tyr

Les traditions historiques de Litha chez les peuples nordiques

Avant les livres, avant les églises, les peuples du Nord regardaient le ciel. Et quand le soleil culminait, ils élevaient des feux, des prières… et des pierres. Voici ce qu’ils faisaient, quand Litha embrasait le monde.

Le culte solaire dans la mythologie viking

Chez les anciens Scandinaves, le soleil était une déesse. Son nom ? Sól. Chaque jour, elle traversait le ciel dans un char de feu, tiré par deux chevaux divins : Árvakr (« lève-tôt ») et Alsviðr (« très rapide »).

Mais derrière eux courait Sköll, le loup cosmique. Si jamais il l’attrapait, la lumière s’éteindrait. Chaque aube était donc une victoire.

Le solstice d’été marquait son apogée. La lumière régnait. Et les neuf mondes s’ouvraient plus facilement. Yggdrasill vibrait. Ses branches touchaient les étoiles. Ses racines buvaient l’eau des enfers.

Les devins et les völvas le savaient. Ce moment était idéal pour lire les signes, interroger les dieux, écouter les ombres.

Partout, on allumait des feux. Ces balfyr, ou midsommareld, formaient un réseau de flammes sur les collines. Ils repoussaient les esprits malins. Et saluaient Sól dans sa gloire.

Thor et Tyr : Les divinités honorées à Litha

Si Sól dominait le ciel, d’autres dieux étaient célébrés sur la terre. Et pas des moindres. Litha était aussi le théâtre d’hommages virils, tonnants et justes.

Thor, le tonnant, protecteur des récoltes, frappait le sol avec Mjöllnir. Pas pour faire peur. Pour nourrir. Chaque orage d’été était vu comme un combat sacré. Thor luttait contre les géants du chaos. Et quand l’éclair fendait le ciel, les hommes souriaient : le dieu veillait.

On brandissait des marteaux miniatures. On soulevait des pierres sacrées en son honneur. Les plus forts s’y mesuraient. Mais au fond, c’était surtout une offrande. Une promesse de fertilité.

À ses côtés, un dieu plus discret : Tyr. Une seule main. Un sens aigu de la justice. Il avait perdu son bras en enchaînant le loup Fenrir. Pour le bien commun.

Tyr veillait sur les Thing, les assemblées. C’est lui qu’on invoquait pour trancher les litiges. Sous sa bénédiction, on se mariait, on décidait, on scellait des alliances.

Les traces archéologiques des célébrations de solstice

L’histoire ne s’écrit pas que dans les livres. Elle se lit aussi dans les pierres, les cendres et les objets enterrés.

Plus de 600 cercles mégalithiques jalonnent la Scandinavie. Certains datent de l’âge du bronze. Alignés avec le lever du soleil au solstice, ils témoignent d’un savoir astronomique précis.

À Ales Stenar, les 59 pierres dessinent un navire de pierre. Le soleil, lui, s’y lève pile au bon endroit, au bon moment. Rien n’est dû au hasard.

À Tanumshede, des gravures vieilles de 3 000 ans montrent des disques solaires, des spirales, des silhouettes en prière. Le culte solaire existait bien avant les Vikings.

Sous la terre, les archéologues trouvent des cendres, des os, des couches noircies. Ces feux ont brûlé pendant mille ans. À Gamla Uppsala, le solstice était célébré sans interruption.

À Tissø, on a découvert des offrandes de bijoux, d’armes, de vaisselle en or. Des trésors enterrés pour les dieux du ciel.

Dans les musées, on admire encore les disques solaires en bronze, les chars votifs comme celui de Trundholm, ou les pendentifs en forme de marteaux.

Les broches féminines, elles, dévoilent un secret : les femmes jouaient un rôle majeur dans ces rituels. Prêtresses de la lumière. Gardiennes de Sól.

Feu sacré du solstice d'été sur une colline d'Islande

Rituels et célébrations traditionnelles de Litha

Au cœur du solstice d’été, les traditions prennent feu, les herbes s’ouvrent, les chants s’élèvent. Voici comment les anciens célébraient Litha, entre ferveur et joie partagée.

Le feu sacré de Thor : symbolisme et pratiques

Quand vient Litha, le soleil semble suspendu dans les cieux. C’est le moment où les anciens appelaient Thor. Pas pour qu’il tonne, mais pour qu’il protège les moissons, les bêtes et les hommes. Le dieu rougeaud à la barbe d’orage devenait gardien de lumière.

Autour du feu, les flammes crépitaient comme des prières. On y jetait du millepertuis, de la sauge ou du gui pour éloigner les mauvais esprits. Ce feu n’était pas décoratif. Il était sacré, vivant.

Les Scandinaves sautaient par-dessus pour brûler les soucis, attirer la fécondité, la prospérité. Des bûchers étaient parfois dressés au sommet des collines. Allumés au crépuscule, ils veillaient jusqu’à l’aube comme des sentinelles de feu.

Certains jeunes couples se prenaient par la main et bondissaient ensemble au-dessus des flammes, espérant une année d’amour solide comme le marteau de Mjölnir.

Dans les villages nordiques, le feu purifiait. On promenait des torches tout autour des maisons, des champs et des bêtes. Ainsi se tissait un cercle magique. Une muraille de lumière contre les ténèbres.

Et même aujourd’hui, dans certains coins reculés de Norvège ou d’Islande, les feux de Litha (ou de la Saint-Jean) continuent de crépiter. Ils rappellent, dans leur éclat vacillant, la flamme jamais éteinte des traditions.

La cueillette des herbes médicinales au solstice

Quand la nature est à son apogée, les herbes s’ouvrent comme des grimoires verts. Ce jour-là, chaque plante devient une bénédiction.

Le solstice d’été, c’est le pic. Le sommet du soleil. Le moment exact où les herbes, elles aussi, sont à leur zénith.

Nos ancêtres le savaient : les plantes cueillies ce jour-là n’étaient pas simplement médicinales, elles étaient magiques. Chargées de lumière, gorgées de feu solaire, elles devenaient des talismans de guérison et de protection.

À l’aube de Litha, les femmes, les druides ou les völvas partaient pieds nus dans la rosée. On disait que celle-ci, tombée sous la veille du soleil triomphant, possédait le pouvoir de réveiller les forces cachées de la terre. Elle était même parfois recueillie à la main, comme un élixir.

On coupait le millepertuis, roi de cette saison, aux ciseaux d’argent. On glissait la lavande, l’armoise, la verveine ou l’achillée dans des sachets noués de fil rouge. Ces mélanges servaient ensuite d’encens, d’infusions ou de poudres de rituels.

Chaque herbe avait un rôle. La sauge purifiait l’espace. L’hysope protégeait les enfants. L’ortie, elle, donnait du courage. Ces simples n’étaient jamais ramassées au hasard : elles étaient invoquées, saluées, remerciées.

On les conservait parfois jusqu’à Yule, la nuit la plus longue, comme un morceau de lumière mis en bouteille.

Rituels et célébrations traditionnelles viking de Litha

Danses, chants et banquets communautaires

Quand les flammes s’apaisaient, le corps reprenait la parole. Et dans l’écho des tambours, le peuple célébrait la joie d’exister.

Quand le feu crépite et que les herbes embaument l’air, vient le temps des réjouissances. Litha n’était pas qu’une prière au soleil. C’était une fête. Une vraie. Une de celles où les ventres sont pleins, les cœurs ouverts et les pieds nus sur la terre battue.

Autour des flammes, les cercles se formaient. Les mains se touchaient. Les corps tournaient. On chantait des airs anciens, des invocations, des refrains que même les pierres semblaient connaître. Le rythme s’accélérait comme le cœur d’un jeune homme enivré.

Les anciens racontaient des sagas. Les enfants couraient avec des couronnes de fleurs. Les musiciens soufflaient dans leurs flûtes d’os ou frappaient des tambours de peau. On dansait parfois jusqu’à l’aube, jusqu’à ce que la brume ramène le silence.

Puis venait le banquet. Pain cuit au feu, fromages, fruits gorgés de soleil, miel doré, bière épaisse ou hydromel sucré. Chacun apportait quelque chose. Personne ne repartait le ventre vide. C’était une offrande mutuelle, une célébration de l’abondance.

On mangeait, on buvait, on riait. Car fêter Litha, c’était aussi honorer la joie. Celle du partage, celle du moment présent. Celle d’être ensemble sous un ciel sans fin.

Les runes du solstice : Sowilo, Tiwaz et Fehu

Dans le silence du feu, les plus initiés lisaient le langage des dieux. Trois runes revenaient toujours, comme un pacte sacré avec le soleil.

Chez les peuples du Nord, tout parle. Le feu, le vent… et les runes.

Au solstice, les anciens gravaient trois signes particuliers. Trois éclats de sens dans l’alphabet sacré. Trois forces qui, réunies, captent l’esprit même de Litha.

Sowilo (ᛋ), d’abord. C’est la rune du soleil, celle qui éclaire, qui guide, qui brûle le mal et donne la force intérieure. Elle est une torche dans la nuit, une direction. En la traçant sur la peau ou sur du bois, on invoque clarté, énergie et succès. Elle est le feu de Litha sous forme de symbole.

Tiwaz (ᛏ), ensuite. Elle incarne le dieu Tyr, celui du sacrifice juste, de la loi cosmique, du courage qui se dresse. À Litha, cette rune aide à trancher ce qui doit l’être. Elle canalise la volonté, l’honneur, l’engagement. Car en ce point culminant de l’année, il faut savoir choisir sa voie.

Fehu (ᚠ). Elle est l’abondance. Pas seulement matérielle, mais aussi affective, énergétique. Fehu, c’est le bétail sacré, la richesse bien gardée. On la traçait près des portes, sur les outils, dans les poches. Elle attire la prospérité, nourrit les projets, renforce les liens.

Ces trois runes, combinées à Litha, agissent comme un rituel gravé dans la lumière. Elles accompagnent les intentions, les rêves, les promesses de l’été.

Symbolisme et signification spirituelle de Litha

Quand le soleil atteint son apogée, l’âme elle aussi s’éclaire… puis s’interroge. Car Litha n’est pas qu’une fête : c’est un miroir brûlant posé entre lumière et ombre.

Le paradoxe du solstice : apogée et déclin

Litha marque le sommet du soleil. C’est la lumière à son zénith. Le triomphe du feu. Mais dès ce jour, les jours raccourcissent. La descente commence, discrète mais inévitable.

Les anciens y voyaient un rappel : rien n’est éternel. Même la clarté doit apprendre à se retirer. Célébrer Litha, c’est honorer la lumière… tout en acceptant son départ. Une leçon d’humilité, à chaque solstice.

Purification, guérison et renaissance

Litha invite à faire le tri. À brûler ce qui encombre. À purifier corps et esprit. On cueille les herbes sacrées. On se baigne dans la rosée. On allume des feux pour renaître. C’est une alchimie simple : lumière sur la peau, silence dans le cœur. Et un renouveau discret, mais profond.

L’équilibre entre les forces célestes et terrestres

À Litha, la terre et le ciel dansent ensemble. Le soleil touche les champs. Les racines s’ancrent. L’humain cherche l’alignement. Tout est équilibre. Masculin et féminin. Divin et terrestre. Visible et caché. C’est un instant parfait, fragile, suspendu. Et dans cette tension : la magie.

Litha dans l’Europe nordique moderne

Les anciens feux ne se sont pas éteints. Ils dansent encore, sous d’autres noms, dans les campagnes, sur les plages, dans les cœurs. Litha n’a pas disparu. Il a changé de masque.

Midsommar en Suède : continuité des traditions

En Suède, Litha ne s’appelle plus Litha. Elle est devenue Midsommar. Mais l’esprit reste.

Chaque année, à la fin juin, tout le pays se pare de fleurs. Les Suédois dansent autour du mât de mai (majstång), décoré de guirlandes et de feuillages.

On porte des couronnes de fleurs. On chante des chansons anciennes. On saute, on tourne, on rit. Et toujours, les tables débordent de harengs, pommes de terre, fraises, schnaps.

Mais ce n’est pas qu’un pique-nique géant. Midsommar célèbre la fertilité, la lumière, et l’union avec la nature. Une survivance claire du solstice païen.

Des croyances subsistent. Cueillir sept fleurs et les placer sous son oreiller. Se taire pendant le repas pour entendre son futur amour. Ces gestes ont traversé les siècles.

Les feux de la Saint-Jean : syncrétisme chrétien

Le feu brûle toujours. Mais sous un autre nom : la Saint-Jean.

Dans toute l’Europe du Nord, la nuit du 23 au 24 juin est marquée par des feux de joie. Officiellement, c’est pour fêter Jean le Baptiste. Mais l’origine est bien plus ancienne.

Ces feux viennent de Litha, et ont été christianisés. On n’a pas supprimé les rituels. On les a rebaptisés.

On y saute pour chasser les maladies. On jette des herbes pour purifier l’année. On danse, on chante, on mange autour de la flamme. Le feu unit, éclaire, rassemble.

Dans les pays baltes, les Joninės (Lituanie) ou Juhannus (Finlande) reprennent exactement ces gestes. La religion a changé le nom. Pas le cœur de la fête.

lieu sacré à Stonehenge en Angleterre

Stonehenge et les lieux sacrés du solstice

Certains lieux continuent d’attirer les foules. Stonehenge, en Angleterre, est le plus célèbre.

Chaque année, au solstice, des milliers de personnes s’y réunissent. Wiccans, druides modernes, curieux, yogis, néo-hippies. Tous viennent saluer le lever du soleil entre les pierres dressées.

Le monument, vieux de 5 000 ans, est parfaitement aligné avec le solstice. Ce n’est pas un hasard. C’est un calendrier de pierre. Un autel cosmique.

Mais d’autres lieux existent. Ales Stenar, en Suède. Callanish, en Écosse. Rujm el-Hiri, au Golan.

Ces cercles sacrés témoignent d’une obsession partagée : suivre la course du soleil. Depuis toujours. Et encore aujourd’hui.

Célébrer Litha aujourd’hui : rituels modernes inspirés des traditions vikings

Vous n’avez pas besoin d’un cercle de pierres ni d’un druide barbu pour honorer le solstice. Une bougie, un peu de silence, et une intention suffisent.

Créer son feu de joie personnel

Pas besoin de bûcher géant. Une flamme suffit. Une bougie, un petit feu dans votre jardin ou sur votre balcon.

Allumez-le au coucher du soleil. Concentrez-vous sur ce que vous voulez libérer. Jettez symboliquement un papier, une herbe, un souci.

Le feu est un passage. Il brûle l’ancien pour éclairer l’élan. Même minuscule, il garde le pouvoir du sacré.

Et si vous êtes en groupe, chantez. Tapez dans les mains. Créez votre propre cercle de chaleur.

Confectionner des couronnes de fleurs solaires

Cueillez des fleurs jaunes, blanches ou dorées : millepertuis, camomille, lavande, souci, ou tournesol si vous en trouvez.

Tressez-les à l’aide d’une ficelle naturelle ou d’une tige souple. Faites-le avec attention, dans un état de présence. Chaque fleur peut porter une intention : lumière, amour, abondance.

Portez cette couronne lors de votre célébration. Ou bien déposez-la sur un autel, à côté d’une bougie ou d’un objet symbolique.

Elle vous reliera à Sól, la déesse solaire, et aux forces lumineuses de la saison.

Méditation et connexion avec l’énergie solaire

Asseyez-vous à l’extérieur, ou face à une fenêtre baignée de lumière. Fermez les yeux. Respirez profondément, sans effort.

Visualisez la lumière du soleil pénétrant votre corps. Elle monte depuis vos pieds jusqu’au sommet de votre tête. Elle nettoie, régénère, recentre.

Vous pouvez également visualiser les runes Sowilo, Fehu, ou Tiwaz, comme des symboles d’ancrage, de clarté ou de force.

Cette pratique, aussi simple que puissante, vous permet de vous reconnecter à l’énergie vitale et à l’essence solaire du moment.

Recettes traditionnelles du solstice d’été

Litha est une célébration de l’abondance. Les recettes se veulent simples, nourrissantes et solaires.

Préparez un pain aux graines et à la lavande. Ou une tarte aux fraises, parfumée à la menthe fraîche.

Vous pouvez également infuser une tisane au millepertuis, citron et gingembre. Ou servir un lait végétal glacé au curcuma et au miel.

Dégustez ces mets en pleine conscience. Prenez le temps. Et, si le cœur vous en dit, portez un toast au soleil, à vos ancêtres… et à vous-même.

Conclusion : Litha, un feu qui continue de brûler

Litha n’est pas une fête figée dans le passé. C’est un murmure ancestral qui résonne encore dans les feuilles, dans les pierres, dans la lumière de juin.

Elle parle d’abondance, de cycles, de chaleur. D’un temps où les peuples vivaient au rythme du soleil. Où l’on célébrait les dieux, les ancêtres, et la force du vivant.

Aujourd’hui encore, il est possible de rejoindre cette danse ancienne. En allumant une bougie. En marchant pieds nus sur la terre chaude. En cueillant une fleur avec gratitude.

Chacun peut adapter Litha à sa vie. En silence ou en musique. En solitude ou en cercle.

L’essentiel est là : se reconnecter à la lumière, à ce qui grandit, à ce qui brille. À ce que l’on veut honorer. Et à ce que l’on souhaite laisser partir.

Et vous, comment célébrez-vous le solstice d’été ?
Partagez vos rituels, vos impressions, vos élans en commentaire. Ensemble, rallumons la mémoire solaire du monde.

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